Karaté : 3ème dan (SKIF et FFK)
Ma passion pour le karaté est liée à deux rencontres majeures.
En 1995 (j’avais 30 ans) un grand Monsieur du Judo Français, Michel Bourgoin m’a présenté celui qui allait devenir mon Senseï : Franco Daloia ; cet ancien élève et assistant de Senseï Taiji Kase pratiquait et transmettait le karaté de Hirokazu Kanazawa dans son club : l’Ecole Karaté Shotokan Amiens.
Dès les premiers cours, l’atmosphère du Dojo, la rigueur, la beauté et l’efficacité des techniques ont produit sur moi une révélation de ce que je recherchais à travers ma pratique sportive : une harmonie, un équilibre dans le rapport à soi, aux autres et au monde.
La deuxième rencontre qui a confirmé pour moi cette passion pour la pratique du karaté, est celle de Soke Kanazawa lors de mon premier stage avec la SKIF Belgique en 1997. J’ai été très impressionné par la puissance de ses techniques, mais aussi par son attention à chacun des nombreux participants, marquant une exigence, une bienveillance et le plaisir de transmettre.
Ce que je retiens de l’enseignement de Soke Kanazawa est cette unité entre la pratique d’un art martial et sa transmission.
Ce qui m’a conduit à être une des assistantes de Franco Daloia puis, avec les autres assistants, à prendre le relais après son départ.
Cette découverte de l’enseignement m’a conduit à réorienter ma vie professionnelle en passant en 2005 le BEES1 puis un BEPJEPS pour devenir éducatrice sportive.
La SKIF Belgique et son instructeur en chef Stéphane Castrique organisent régulièrement des stages dirigés par les instructeurs de la SKIF Japan. Par leur participation à ces stages, instructeurs et élèves de l’Ecole Karaté Shotokan Amiens bénéficient de cet enseignement et peuvent valider des grades SKIF.
4ème Dan FFK
Mon premier contact avec le karaté s’est fait à l’âge de 8 ans dans un centre de loisir municipal à Nogent Sur Oise ; pendant 2 ans, tous les mercredis après-midi.
Mais, à mon sens, j’ai réellement commencé le karaté Shotokan en 1988 à 14 ans au sein du club de Creil, avec trois cours par semaine. Ce n’était donc plus du karaté loisir mais martial. J’y suis actuellement Président et enseignant. J’ai pratiqué sous la houlette de Senseï Fabre, qui à cette époque suivait SOKE KANAZAWA. Durant cette période, j’ai eu la chance de participer aux stages de SOKE, puisque Senseï Fabre en était le représentant en France. Je suis donc né martialement SKIF et le suis toujours resté, bien que notre club se soit séparé de Senseï Fabre en 2006.
Quelques temps après cette séparation, je me suis tourné vers le club de Villeneuve La Garenne, où j’habite. J’y ai rencontré Senseï Boussouira (actuellement 7ème DAN FFK) ; un Senseï d’une grande humilité et sagesse. Il m’a permis de continuer à pratiquer mes katas SKIF durant ses cours. A ce jour, après m’avoir accordé sa confiance, je suis honoré de faire partie de ses instructeurs. Et toute la famille pratique le karaté, femme et enfants.
Et c’est aussi un grand honneur pour moi d’avoir été accueilli par les fondateurs de la SKIF France et de partager cette belle aventure qu’est sa mise en route et d’agrandir la famille karaté SKIF.
Kendo : 1er dan
Karate : 2eme dan (SKIF)
En 2004, j’ai commencé le karaté au SKIF Honbu dojo (Kugahara) comme loisir. Mon objectif était principalement de retrouver une bonne condition physique.
J’ai pu recevoir des cours de tous les instructeurs du Honbu dojo, y compris de Soke Kanazawa, et avant de m’en rendre compte, je suis tombé amoureuse du karaté.
Au Honbu Dojo, il y avait une bonne atmosphère où tout le monde, quel que soit son âge ou son sexe, respectait les autres, s’encourageait mutuellement et grandissait ensemble. L’entraînement était parfois difficile ; mais j’ai fini par apprécier le sentiment de satisfaction que procure le dépassement de soi.
Même après avoir déménagé en France pour le travail, j’ai pu continuer à pratiquer le karate SKIF en participant fréquemment à des séminaires, principalement avec la SKIF Belgique et la SKIF Portugal…etc.
Je trouve la beauté dans l’art du karaté et chaque jour, je sympathise avec « l’esprit d’harmonie » de Soke (l’idéal est « l’harmonie avec soi-même, l’harmonie avec les autres et l’harmonie avec la nature »).
Je souhaite continuer à pratiquer le karaté, qui peut se poursuivre quel que soit l’âge, pour parfaire l’équilibre des trois éléments « Shin – Gi – Tai » ( « esprit », « technique », « corps » ) avec « l’esprit d’harmonie » .
Karaté : 2ème Dan (SKIF)
J’ai commencé le karaté en 1981 au club universitaire SUAPS de Nantes avec René Guillot, élève du maître Kase Taiji. (René Guillot est actuellement le Sensei du Seibukan Karaté-Do de Nantes).
Au gré de ma vie personnelle et professionnelle j’ai eu quelques difficultés à retrouver une telle qualité d’enseignement. A défaut j’ai pratiqué l’Aikido quelques années.
En 1999, venant d’arriver à Chantilly j’ai pu reprendre plus sérieusement au club « Karaté Shotokan Chantilly » dont la direction technique était assurée par Marcel Fabre jusqu’en 2017. J’ai pu alors participer à plusieurs stages avec Kanazawa Soke.
C’est dans les mêmes années que mes déplacements professionnels réguliers en Belgique et en Italie m’ont fait découvrir une SKIF plus dynamique. J’ai participé à de nombreux stages et en particulier aux Summer-Camp de juillet en Belgique et au SKIF Italie Winter-Camp.
Depuis lors, avec les amis rencontrés lors de ces stages, nous avons développé le projet de créer une nouvelle branche de la SKIF en France.
Karaté : 7ème Dan (SKIF)
J’ai commencé le karaté en 1980 à l’âge de 10 ans. Je n’avais certainement pas un talent naturel et les débuts ont été plutôt difficiles.
Néanmoins, j’ai senti que le karaté était fait pour moi. A l’âge de 16 ans, j’ai obtenu la ceinture noire 1er dan.
Le dojo où j’ai débuté pratiquait le style Shotokan et l’un de mes professeurs (Willy Detobel sensei) travaillait déjà avec les livres techniques de Kanazawa Hirokazu.
Par ce biais je suis entré en contact avec la SKIF Belgique qui n’en était alors qu’à ses débuts.
A partir de 1991, alors que j’étais déjà 2ème dan de l’Association Belge de Karaté, j’ai repassé mes diplômes de dan avec la SKIF.
Après cela, je n’ai jamais regardé en arrière et je suis aujourd’hui 7ème dan.
Bien que la compétition ne soit pas une obligation pour devenir un bon karatéka, elle peut être un énorme moteur de motivation pour s’entraîner plus et plus fort.
De 13 à 34 ans, j’ai été un athlète actif dans les disciplines de kata et de kumite.
J’ai fait partie de l’équipe nationale et j’ai remporté plusieurs trophées au niveau national et international.
Je dirige actuellement mon propre dojo à Mortsel (Anvers), le Honbu Dojo.
Mais j’occupe également le poste d’instructeur en chef pour la SKIF Belgique et je suis membre du conseil d’administration de la SKIF Europe et membre du Comité européen des arbitres.
Bien que le karaté soit une occupation presque à temps plein pour moi, je ne suis pas un professionnel. L’argent n’est pas le moteur de ma passion pour le karaté.
Je subviens aux besoins de ma famille grâce à ma profession. Je suis pompier/ambulancier professionnel dans la région de Bruxelles-Capitale. Un métier difficile mais aussi très beau dont je suis très fier. En tant que pompier, je peux souvent faire la différence pour les gens.
Conclusion : Le karaté fait partie intégrante de ce que je suis. Le karaté m’a donné confiance en moi avant tout, mais aussi beaucoup d’autres choses. De nombreuses et solides amitiés et un vaste réseau social, non seulement en Belgique mais dans le monde entier.